ECOUTE

Le film  de 120 mn tellement bien, j’ai trouvé peu de textes:France, 1992. DV. Couleur, 120 minutes. Auteurs : Anne Grange et Miroslav Sebestik, d’après une diée de Michel Fano. Image : Gilberto Azevedo, Ned Burgess, Jacques Besse. Son : Claude Bertrand, Alix Comte.

 La musique est-elle représentable ? De quelle manière les discours sur la musique peuvent-ils relever d’un traitement visuel ? Autant de questions auxquelles certains cinéastes ont tenté d’apporter une réponse. En la matière, Ecoute, réalisé en 1992 par Miroslav Sebestik, fait office de référence. Le film est un véritable voyage au pays de l’écoute. Construit comme une mosaïque, son montage rapide fait se télescoper le son et l’image, la mélodie et le rythme, le bruit et la parole : des jeux de singes indonésiens, la voix de Delphine Seyrig, Lohengrin, le cri de l’escargot, le trafic new-yorkais, le son produit par un but de Platini, les fausses notes de Thelonious Monk… Des compositeurs témoignent (Xenakis, Levinas, Berio, Aperghis…), ainsi que des ingénieurs du son, des musicologues, des enseignants, des ethnologues.

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À travers le travail et les paroles de musiciennes et de musiciens mais aussi de pédagogues, de musicologues, d’ethnologues, de preneurs de son…, c’est un voyage au cœur de l’écoute auquel nous sommes conviés et de l’étonnement que celle-ci peut provoquer.

Montrer l’écoute, c’est le pari de ce film, qui illustre comment l’écoute est un engagement aussi bien pour celui ou celle qui compose ou qui joue que pour les auditrices et les auditeurs. Elle implique une disponibilité qu’il est nécessaire de soutenir et de cultiver. Écouter, c’est participer aux événements sonores ou à la musique qui est en train de se dérouler.

Extrait

 

 

 

Keith Jarret…

 

Je suis tombé sur l’épisode 3 quand il parle d’improvisation…mais le 4 est bien aussi

 

 

Palestine/Espagne

Mélange musical d’influences palestinienne et espagnole.. ce serait une chanson de boulangères…
Ce qui me touche d’abord, c’est les regards, le face à face, le dialogue.. ça devient rare en matière musicale..

Yael Naïm


Ici c’est avant tout le dispositif qu’impose le plan séquence… c’est vraiment très très bien pensé, c’est fluide, musical en fait… Je peux le voir plusieurs fois, ça le fait toujours